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Espace ART – Langwies II

Brognon Rollin

La Monomane de l’Accumulation (Charlotte)

La Monomane de l’Accumulation (Hughette)
2016

L’un des traits du romantisme est la ligne diffuse entre raison et folie. Les romantiques, comme les médecins du dix neuvième siècle, pensaient possible de lire sur les traits du visage la répercussion des altérations mentales. Théodore Géricault peint vers 1820 une série de tableaux intitulée “les Monomanes”; des êtres qui ont franchi les limites de la conscience et de la raison. Il a représenté le monomane de l’envie (Lyon, musée des Beaux-Arts), du vol d’enfant (Springfield Museum of Art), du commandement militaire (Winterthur, Collection Oskar Reinhart), du vol (Gand, musée des Beaux-Arts) et du jeu (musée du Louvre).

Avec la série Les Monomanes, nous tentons de faire parler les lignes de destinée des monomanes contemporains pour en capter les éventuels points de rupture. Si Géricault offre un témoignage des relations entre la société et l’univers psychiatrique au XIXe siècle, ces lignes de destinée questionnent la folie aujourd’hui. Nous ne sommes plus en 1820, mais la frontière est toujours fragile entre passion et obsession, entre génie et maladie mentale, entre prodige et illuminé.

Géricault a peint des monomanes, fous dont le déséquilibre est focalisé sur un seul aspect précis de leur vie quotidienne, épargnant le reste de leurs activités ; nous prolongeons la série de la même manière. Le “Monomane aux Oiseaux”, les soeurs jumelles “Monomanes de l’Accumulation”, le “Monomane de l’Ivresse”, la “Monomane aux Cicactrices”, le “Monomane de l’Armée” ……. Ces lignes de destinée agrandies et transposées en néon nous percutent comme la foudre et laissent deviner parfois des traits graphiques qui fusionnent avec les traits de personnalités.

Les autres oeuvres exposées à Langwies 2

Elsa
Comme un arbre dans la ville
2017

Cette sculpture « comme un arbre dans la ville » met en lumière l’histoire d’un orme victime de la maladie de la graphiose.
Après avoir poussé pendant près de 40 ans dans le jardin de la Famille Friob-Wagner, cet arbre a trouvé une seconde vie en devenant une sculpture naturelle.
Suite à la rencontre entre Norbert Friob et l’artiste ELSA, cette aventure a pris un nouvel élan et l’orme a été transformé en une œuvre d’art.
Cette œuvre explore une histoire fascinante de résilience de la nature et de créativité humaine, en mettant en avant la transformation et la renaissance de cet arbre exceptionnel.

Franck Scurti
Reflet – Pharmacie (série B)
2004

« Les Reflets sont des représentations d’enseignes lumineuses”. Franck Scurti les a appelées comme ça, car elles sont légèrement déformées, un peu comme lorsque l’on voit une forme dans une flaque d’eau, mais ici, cette perception est figée, solidifiée. Il a créé une distorsion entre l’objet et sa représentation, pour essayer de faire apparaître la dualité du rêve et du réel. Ce sont des signes familiers, que tout le monde connaît et qui permettent de comprendre qu’il s’agit d’un message sur le monde matériel d’aujourd’hui ». S’informer (Presse), se nourrir des diversités (Kebab, Boucherie Halal, New Hong Kong), mieux voir le monde (Opticien), prendre soin de soi (Pharmacie)… notre culture d’une consommation désormais globale trouve ici les Reflets que chacun voudra bien y voir, miroirs de notre société et de nos vies.

Keong-A Song
Cloud Park
2021

Dans Cloud Park, dessin réalisé à l’aquarelle et à l’encre de Chine, nous sommes invités à explorer un univers onirique grâce à une immersion dans un mystérieux nuage aux teintes entremêlées. Les personnages dans le dessin sont emportés dans un monde énigmatique, où chaque détail lié à l’enfance et à l’univers des rêves, invite tout un chacun à découvrir des histoires authentiques et mystérieuses. Les histoires captivantes sont toutes tissées de liens étroits avec les phénomènes naturels, la faune, les environnements urbains et domestiques, ainsi que l’univers du jeu et de l’habitat.